Tout savoir sur les salaires des policiers de l’environnement : analyse et comparaisons

La police de l’environnement est un corps de fonctionnaires répartis dans différentes administrations et qui ont pour mission de protéger la nature. Les salaires sont très variables selon la fonction occupée et l’expérience.

Certains policiers de l’environnement exercent sous le statut d’agent contractuel, d’autres sont des fonctionnaires de l’État ou des collectivités territoriales. Leurs missions : surveiller le respect de la législation environnementale, protéger les espèces animales et végétales menacées ou encore lutter contre les pollutions diverses (bruit, déchets…).

Les salaires de la police de l’environnement sont très variables

En raison de la diversité des fonctions occupées par les policiers de l’environnement, les salaires sont très variables. On trouve parmi eux des gardes champêtres, des gardes forestiers, des agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (oncfs), mais aussi des inspecteurs au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire ou encore des agents de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) qui contrôlent les nuisances sonores générées par les avions.

Les agents contractuels sont généralement payés au Smic (1 645 euros bruts par mois) tandis que les fonctionnaires perçoivent un salaire beaucoup plus élevé selon leur grade et leur échelon. Un garde champêtre débute au salaire d’un fonctionnaire catégorie C, soit environ 1 650 euros bruts par mois. Un garde forestier est classé en catégorie B, soit 2 000 euros minimum. Quant aux inspecteurs de l’environnement (catégorie B), ils perçoivent un salaire compris entre 1 800 et 2 300 euros selon leur échelon.

La police de l’environnement est un corps de fonctionnaires

On parle souvent de « police » de l’environnement pour désigner les fonctionnaires chargés de contrôler le respect des règles en matière de protection de la nature. Mais il ne s’agit pas d’une police à proprement parler puisqu’il n’existe pas d’unité spéciale mais plutôt une répartition des missions au sein des différentes administrations qui ont pour objectif de protéger l’environnement.

Les policiers de l’environnement sont donc des fonctionnaires répartis dans différentes administrations comme le ministère de la Transition écologique et solidaire (DREAL, ONCFS…), le ministère de l’Agriculture (DGAL), le ministère de la Justice mais aussi dans les collectivités territoriales (garde champêtre) ou dans des établissements publics (garde forestier). Ils ont chacun un statut, une grille indiciaire et une rémunération qui leur sont propres.

Des primes spécifiques pour les policiers de l’environnement

Les policiers de l’environnement peuvent toucher des primes spécifiques en plus du traitement indiciaire correspondant à leur grade et échelon. Ces primes dépendent du poste occupé mais aussi du lieu d’affectation. Parmi elles :

  • La prime de service : elle récompense l’assiduité et la qualité du travail fourni ;
  • La prime d’administration électronique : elle est destinée aux fonctionnaires ayant une utilisation régulière d’un support électronique ;
  • La prime spéciale de service : elle concerne les agents occupant un emploi défini par décret ;
  • La prime d’exercice professionnel : elle dépend du lieu d’affectation ;
  • La prime de fonction : elle rémunère la technicité liée à la fonction occupée.

Les policiers affectés dans les zones sensibles (île de mayotte, Nouvelle-Calédonie, polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, îles françaises du pacifique) peuvent bénéficier d’une indemnité spécifique ainsi que les policiers exposés à un risque exceptionnel.

Comparaisons des salaires avec d’autres corps de fonctionnaires

L’oncfs (office national de la chasse et de la faune sauvage) recrute des agents contractuels pour assurer la surveillance des espaces naturels sensibles. Ces agents perçoivent un salaire au smic (1 645 euros bruts par mois) avec une prime d’ancienneté après six mois d’activité. On trouve également dans cet office des agents titulaires situés au niveau C (garde faune) ou B (technicien). Un garde faune titulaire touche environ 1 800 euros bruts par mois tandis qu’un technicien est rémunéré entre 1 800 et 2 300 euros selon son ancienneté.

Les gardes champêtres sont également classés à ce niveau C avec un salaire compris entre 1 500 et 1 600 euros bruts mensuels.

Une grille indiciaire proche de celle de la police nationale

La direction générale de l’aviation civile (dgac) compte parmi ses effectifs des policiers de l’environnement qui contrôlent les nuisances sonores générées par les avions. Leur activité est régie par des dispositions spécifiques qui prévoient notamment leur classement en catégorie B ou C selon le niveau d’étude requis pour accéder au poste. Les salaires mensuels bruts sont donc très variables : entre 1 400 et 3 000 euros.

Les gardes forestiers sont classés en catégorie B. Un garde forestier débute sa carrière avec un salaire brut mensuel compris entre 1 700 et 1 800 euros. Après quinze ans d’ancienneté, il touchera environ 2 000 euros.

Les policiers de l’environnement perçoivent des primes spécifiques

Les gardes forestiers peuvent bénéficier d’une indemnité spéciale complémentaire (ISC) qui récompense l’engagement professionnel. Cette prime est comprise entre 100 et 400 euros en fonction des missions exercées et du taux horaire. Ils perçoivent également une prime annuelle égale à deux mois du traitement brut indiciaire.

La DGAC propose également à ses employés une prime annuelle à hauteur d’un tiers du salaire brut versée en deux fois (en juin et en décembre).